J’aime le poivre, vous vous en doutez. Je le préfère moulu de frais, il développe ainsi tout son arôme et craque légèrement dans la bouche. Comme beaucoup d’épices, le poivre au détail est hors de prix. Au bout d’une longue et patiente recherche, j’ai enfin trouvé un approvisionnement abordable : les magasins spécialisés dans les fournitures pour restaurant. A Paris du côté du métro Etienne Marcel j’ai acheté deux kilos de poivre en grain, un blanc et un noir, pour la somme totale de 8,5 €. J’en ai pour l’année. Un dernier truc, le moulin. L’expérience montre qu’il n’y a que les Peugeot qui vaillent.
Il y a un moulin peugeot justement qui fait fureur : on appuie sur un bouton et il envoie du sel dans toutes les directions...Ca doit coûter bonbon, pour rester dans le registre culinaire...
Rédigé par : est-ce elle ? | 06 février 2007 à 21:40
C'est exactement comme moi.
Si je n'aime pas trop les plaisanteries ou les additions salées, je ne me "plains" pas le poivre, comme on dit au sud de la Garonne... Jumelés pour l'éternité sur les tables de France et de Navarre (comme on dit uniquement au nord de la Garonne) , j'ai cru longtemps sel et poivre radicalement contraires comme le blanc et le noir.
Tout étonné de réaliser qu'un grain de poivre n'annihilait pas un grain de sel, l'enfant perçoit que la complexité démarre à table, il croira longtemps que si les adultes grisonnent, c'est qu'il leur pousse des cheveux gris (cf michel sardou) alors que seuls existent en proportion variable des cheveux poivre et des cheveux sel.
Que donnent donc des contraires mis ensemble?
Sur l'échiquier de la vie, où le parti noir joue et gagne trop souvent, il n'y pas assez de place pour le compromis!
Passe-moi donc le sel, veux tu?
Rédigé par : Poivre et Sel | 07 février 2007 à 11:26