Hausse de la température

Cette fois-ci 90 % des scientifiques (tiens autrefois on disait savants…) en sont sûrs : si la température moyenne de la planète grimpe c’est à cause de l’activité humaine. L’année dernière ils n’étaient, paraît-il, que 78 %. Encore un effort de 10 % et l’affaire sera pliée. Soit. Mais au lieu de clamer que c’est catastrophique  et de nous flanquer une trouille incantatoire épouvantable on ferait mieux de nous dire vraiment ce qu’on peut faire ou pas pour limiter les dégâts. A supposer qu’il y ait des dégâts. Parce qu’au fond ce serait bien pire si le climat général se refroidissait. Imaginez la banquise à Dunkerque. En réalité ce qui fait peur c’est le changement.

Grain de poivre

Comments

[Rédigé par : egnell]

je voudrais entrer en contact avec l'auteur de ce blog .merci de me dire ce qu'il faut faire .

[Rédigé par : Poivre de moi]

Sortant de voir le film d'Al Gore, je pense que la question est sérieuse et qu'il ne faut donc pas tomber dans le catastrophisme qui par son extrémisme pourrait avoir un caractère anésthésiant. L'homme est bien responsable en partie du réchauffement de la planète. Ou plutôt les hommes dont le nombre passant en un siècle de 2 milliards à 6 milliards a accéléré le processus. Et puis chacun s'est mis à gaspiller davantage. La première réponse est donc "halte au gaspillage". Il y a beaucoup à faire : un degré de moins chez soi, c'est 7% de CO2 en moins sur la part chauffage, avec un bon effet cumulatif puisque la température moyenne extérieure devrait augmenter, les besoins de chaffage devraient diminuer (processus convergent). Mais il faudrait éviter les climatisations en été, car elles augmentent l'émission de CO2 et réchauffent encore la planète ! Bref, pas facile à faire comprendre aux politiques qui favorisentl'installation de climatiseurs !
Donc l'absence de prise de conscience provoquerait des dégats, les solutions extrêmes également. Seul un peu de bons sens pourrait éviter que cela ne s'aggrave. Mais on le voit bien, c'est ce qui est le moins partagé au monde.