Dans les années cinquante, quand on allait dans les fermes ça « trouvait ». Un mélange complexe d’odeurs de cuisine, de sueur, de crasse, d’étable, de chien, de poussins, de latrines, de renfermé. Aujourd’hui, ça ne sent plus rien, c’est aussi propre que chez n’importe qui. L’eau courante et la politique agricole commune (PAC) sont passées par là. Mais aussi l’électroménager et les produits d’entretien. Et là, à mon avis, il faut rendre justice à la publicité télévisuelle qui a éduqué très efficacement des cohortes de ménagères toutes catégories sociales confondues. Qui n’a envie d’avoir une cuisine aussi pimpante que celle de la réclame du liquide vaisselle Eclair, un séjour aussi étincelant que celui de la cire Soleil ?
Grain de poivre
Il me semble que l'arrivée d'eau a aussi contribué à éclaircir la situation... Lorsqu'il fallait la puiser, on en était beaucoup plus économe... Aujourd'hui, nos maisons sont rutilantes, propres - et nous aussi, espérons-le - mais nous nous lamentons sur son prix... Et la boucle est bouclée !
Rédigé par : Elle50 | 25 février 2007 à 18:22