Je suis allée à Rueil-Malmaison en RER. Eh bien en 40 ans le paysage ferroviaire du côté de Nanterre n’a pas changé, c’est toujours aussi moche, grisâtre et désespérant. Jusqu’au mur de pignon de l’Anpe locale tout délavé, témoin lamentable des crises successives. Le plus curieux est que dans cette pagaille sinistre de poteaux, d’algécos, d’échangeurs, de dépôts et de grillages il y ait toujours des terrains à bâtir. Comme un message d’espérance. Malgré tout.
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Grain de poivre
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