Et une et deux ; et trois et quatre. Allez, du nerf, hop, hop, hop, sur la pointe des pieds, s’il vous plaît, les bras en l’air. Ouh là là, c’est mou, c’est mou ! On reprend, et cinq et six, et six et sept. Jambes tendues, bassin vers le haut, dos au sol. Allez, on souououffle, on viiide ses poumons. Et maintenant, on travaille les abducteurs. Ventre rentré, bras à l’horizontale, rotation du tronc, attention, on garde la tête dans l’axe, les épaules dégagées. Je compte jusqu’à cinquante. … quarante huit, quarante neuf, cinquante, rrrespirez !
Eh oui c’est dur mais il faut savoir ce qu’on veut. A vingt piges, un ventre plat, une poitrine ronde, des fesses pommées, des mollets galbés, une taille de guêpe des cuisses de nymphe, des bras de madone, des épaules de star, un cou de cygne. Passé cinquante balais, l’ambition se limite à la décélération de la dégringolade. Mais quel que soit l’âge, quel turbin !
Grain de poivre
Béatrice, j'ai consulté ton blog comme promis mais le "pas chez moi" n'y figure pas. J'aime beaucoup le style et le ton, il faut continuer car je reviendrai savourer ta prose pas si piquante que cela; il faut t'améliorer si tu ne veux pas finir en grain sucré ! Amicalement "La normande un "grain" caramel
Rédigé par : beatrice de Fonclare | 24 janvier 2007 à 23:47