Trous

Grande consommatrice de polars le soir à la télé je suis toujours ébahie devant le nombre de cadavres enfouis au fond des bois ou dans les jardins par les assassins. Ils t’enterrent le type comme qui rigole, la taille du trou ne leur fait pas peur et ils creusent sans problème. Moi, quand je veux planter ne serait-ce qu’un groseillier (une plante qui est loin d’avoir les mensurations d’un macchabée) dans un bon sol argileux bien franc, j’ai du mal. Je constate toujours qu’il y a vraiment beaucoup de terre dans un trou. Sans compter qu’il faut évidemment que je tombe sur des cailloux, des vieilles tuiles, même quand aucun bâtiment n’est construit à proximité, ou des racines, même quand aucun arbre n’est visible dans le périmètre.

Comments

[Rédigé par : Elle 50]

A creuser comme ça, près de racines qui indiquent qu'il y a vraisemblablement eu un "arbre" quelconque, Grain de Poivre finira peut-être par trouver un trésor ?

[Rédigé par : L'amant]

Je confirme, à l'encre diluée dans la sueur !
Heureux et récent propriétaire d'une bâtisse centenaire, il est quasi impossible d'imaginer le nombre d'objets de tous poils "oubliés" dans le sol. Et impliqués dans les racines d'arbres, du même âge, en savantes arabesques.
Epuisant...à des années lumières des tombes" minute" des romans policiers.
A vous dégoûter d'assassiner ! Ne serait-ce qu'une vieille dame, quelle que soit l'excellence des rapports que l'on entretienne avec ses ayants droit.
Quant au trésor, reste Victor Hugo En chanson désespérée, mais sait on jamais !
Bon week end !

nb: du moins me suis je aperçu, pas plus tard qu'hier après-midi et en soufflant, appuyé sur un manche de pioche, que l'un des arbres hébergeait...une boule de gui.
Encore un parasite !

[Rédigé par : Elle 50]

a)L'amant : à trop piocher la terre, on en oubie de regarder le ciel ?

[Rédigé par : L'amant]

...délicate remarque, chère amie Elle. Regarder le ciel...pourquoi n'avoir jamais pu faire comme Rimbaud, pourquoi avoir besoin de le contempler reflété dans un hypothétique regard..?

Vous allez sourire. Lorsque j'ouvre ce journal, pourtant annoncé épicé, c'est le ciel des Pyrénées que j'ai en toile de fond, d'un bleu vivifiant.

[Rédigé par : Traboule]

"Drill, baby, drill !" C'était, aux E.-U, l'injonction de la frange la plus conservatrice du parti républicain, les négationnistes du réchauffement climatique, les amis de Sarah Palin.