Quand on vend dans un vide-grenier on signe une déclaration sur l’honneur attestant qu’on n’est pas un professionnel et qu’on ne se livre pas à cette activité plus de deux fois par an. Plus un autre item que j’ai oublié. On fait aussi la tournée des collègues, histoire de savoir ce qu’ils vendent et de recycler éventuellement ses propres gains. Donc, le jour des deux euros (cf. ma note d’hier), j’avise un voisin spécialisé dans les parures féminines, entendez des culottes et des soutien-gorge assortis. Il en a des centaines de toutes les dimensions (et dans le coin, il faut tout prévoir, surtout les grandes tailles), de toutes les teintes (du violet au vert pomme en passant par le léopard) pour la modique somme de cinq euros. Les lectrices apprécieront la bonne affaire. Je l’interpelle hypocritement : « Et c’est dans votre grenier que vous avez trouvé tout ça ? » Il m’envoie paître en grommelant. Quand j’avise les édiles chargés de percevoir la taxe au mètre linéaire d’éventaire, ils haussent les épaules. Qu’y peuvent-ils ? Ce qui les intéresse, c’est qu’il y ait du monde. La loi, ils s’en fichent. Et puis, on ne va pas devenir un peuple de cafteurs, quand même !
Délicieux....
La lecture de cette chronique est délicieuse...
J'apprends que le "vide-grenier" est encadré par une réglementation de bon sens , somme toute. Mais que ceux sensés la faire respecter s'en soucient comme d'une guigne.
Et ainsi rapporté, c'est délicieux...
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 08 septembre 2012 à 10:00
Effectivement, cette chronique est délicieuse. Je ne savais même pas que c'était encadré car dans mon entourage, beaucoup s'y prêtent en m'ayant dit qu'ils payaient une somme dérisoire pour un comptoir.
Rédigé par : eliane de lachaux | 08 septembre 2012 à 16:25
Comment s'appelait le gars qui juché sur une rossinante pourfendait les moulins à vent ?
Ah oui je me souviens "grain de quelques chose »
Avec respect..c'est délicieusement rapporté..et puis attention ne soulevez pas trop le voile !!!!!
Rédigé par : Loupzen | 25 septembre 2012 à 06:02