Les petits enfants déjà adorent les catalogues. A leur âge ce sont les jouets qui les intéressent. Ils sont capables de rester des heures à les compulser. En grandissant ce penchant ne les quitte pas et, une fois adultes, ils passent à d’autres registres : La Redoute, les 3 Suisses, L’Homme nouveau, etc. Ce qu’il y a de fascinant dans les catalogues c’est évidemment la profusion des articles disponibles mais aussi le texte d’accompagnement. Comment résister à “toucher doux et soyeux”, à “construction robuste en acier” ou encore à “vos voisins vous envieront” ? Lorsqu’on tient un catalogue entre les mains on possède en puissance tout ce qu’il propose, on a l’embarras du choix et on peut rêver à bon compte. C’est ainsi que l’édition 1920 de Manufrance me propose une tente d’explorateur anti-moustique individuelle de même qu’un casque colonial pour me protéger des fièvres tropicales. Je me glisse dans la peau d’Alexandra David-Neel.
Evidemment chère Grain de Poivre, vous achetez vos catalogues chez les bouquinistes ou les marchands de vieux papiers, au milieu des emprunts russes! Alors le casque colonial... Il y a quelques années encore, on trouvait à l'angle de la R. St Dominique et du Boulevard Saint Germain une boutique qui ne faisait que dans la tenue de safari... Célibataire, je suis le désespoir des petites annonces du Chasseur Français... un autre catalogue!
Rédigé par : adamastor | 19 septembre 2012 à 21:53
Bonjour...
Le voyage au pays des merveilles. le catalogue de la manufacture d'armes et cycles de Saint Etienne.. MANUFRANCE, la Manu, comme disaient les stéphanois .
-( la rumeur affirmait qu'il était interdit de klaxonner dans le centre ville car on risquait de réveiller en sursaut 2000 personnes.)-
Mais ce catalogue mille fois feuilleté, toujours avec la même drôle de fièvre...
Merci !!
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 20 septembre 2012 à 08:13