Les chiens adorent les cerises. Il faut les voir sauter pour les attraper. Personne ne les aurait crus capables d’une telle performance. Moi aussi, mais je ne saute pas. Actuellement les haies sont truffées de merisiers. C’est juchée sur mon fidèle Nadir que je me régale. Le pauvre canasson a commencé par renâcler. Pas marrant de s’avancer dans les fourrés et d’y rester immobile le temps que maman se rassasie. Jusqu’au moment où l’animal a brouté les feuilles puis les fruits qui pendaient dessous. Et là, plus question de s’en aller.
Gourmande! Manger des cerises, à moins de posséder des cerisiers est devenu un luxe exorbitant du porte-monnaie commun!
Rédigé par : adamastor | 08 juin 2012 à 23:24
Délicieux parfums...sur fond de cruauté mentale !!
Décrypté, sur l'écran du P.C, ce billet a la délicatesse de toile impressionniste.
Et les parfums. Et les saveurs.
Seulement si les délicieuses cerises ont enluminé mon enfance -( un dicton patois énonce d'ailleurs: "Per pentecoste, sous lou cereï lou pastre gousto " )- dans ma région nouvelle, les cerises,immigrées, sont également hors de prix et surtout bien suspectes.
On doit pouvoir parler de cruauté mentale...aux premier, second et troisième degré : je n'ai même pas le recours de me dire: vivement que cela s'arrête. Surtout pas.
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 09 juin 2012 à 09:40
C'est vrai que les cerises sont hors de prix, 5 € minimum le kilo au marché. Les oiseaux, les chiens et les chevaux ignorent qu'ils dévorent un produit de luxe.
Rédigé par : Grain de poivre | 09 juin 2012 à 18:18