Tous ceux qui me connaissent le savent, j’aime les terrasses de café, surtout à Paris. Lors de mon dernier passage je n’ai pas manqué d’y faire escale. L’air était tendre et, phénomène bizarre, les chalands avaient notablement rajeunis. Ce n’étaient pas des ados ni des étudiants, non de vrais adultes, et le retour de vacances n’expliquait pas à lui seul cette jouvence inopinée. Passé un moment de perplexité j’ai compris : c’est moi qui ai vieilli et la perspective qui a changé.
Grain de poivre
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