Mes récentes lectures me l’assurent, je suis une vieille femme. C’est du moins ainsi qu’on qualifie dans les romans des années 50 toutes celles qui ont dépassé la soixantaine. Elles portent des robes noires, sont confinées, infirmes et laides. J’avoue avoir du mal à me retrouver dans cette description.
Grain de poivre
Et les adolescentes portaient encore soit des robes d'enfant, soit des robes à fleurs identiques à celles de leur mère... Il convient de tout resituer, non ? L'espérance de vie, la sortie de la guerre qui avait sans doute éprouvé les physiques, le port du deuil d'un proche et tout et tout... Les femmes âgées de plus soixante ans avaient connu deux guerres. Et pour faire bon poids, pas de lifting, pas de botox, peu d'hygiène aussi, les travaux ménagers sans machines. Non exhaustif bien sûr !
Rédigé par : Elle 50 | 11 mars 2011 à 09:24
Chère Madame,
Oui, vous êtes une femme âgée... de vos soixante-quatre ans! Et puis après? Ce qui dit Elle50 est tout à fait exact. Nous n'avons jamais que l'âge de nos artères et la vraie jeunesse est celle de l'esprit. Et là, pardonnez-moi l'intimité, mais vous êtes une gamine! Je vous souhaite une excellente journée
Rédigé par : adamastor | 11 mars 2011 à 12:09
Au XIXème siècle, c'était la femme de 30 ans...
Rédigé par : Philo 3 | 12 mars 2011 à 16:24
L'âge des artères ? l'âge de l'esprit ? Oui sans doute. Mais aussi l'âge des articulations, l'âge du reflet dans la glace, l'âge du non-regard des hommes... Mais il est vrai que nous sommes vieux de plus en plus tard, il paraît que sont déjà nés ceux qui peuvent espérer vivre jusqu'à 150 ans !
Rédigé par : Caritate | 13 mars 2011 à 08:58