Les mines sont graves, impassibles, polies. L’ambiance n’est pas à la rigolade dans cette salle d’examen ophtalmologique où évoluent le patron (une femme), l’interne, la secrétaire qui prend docilement les commentaires sous la dictée, un étudiant étranger et une autre personne en blouse blanche dont j’ignore la fonction. La pupille dilatée je reçois des décharges de lumière, regarde à droite, à gauche, en haut, en bas. Et soudain je perçois une détente, un sourire apparaît sur le visage du médecin. « Non, Madame, ce n’est pas une métastase, ni un cancer primitif, ni même une tumeur, c’est une maladie de la rétine. » La phrase, onde bienfaisante, atteint les esprits. Les visages s’éclairent, un murmure de soulagement se propage. Ca n’est pas tous les jours que les diagnostics sont cléments à l’Institut Curie.
Grain de poivre
Champagne !
Rédigé par : Caritate | 18 février 2011 à 17:45
à Gogo !!!
Rédigé par : Sybilla la seconde | 21 février 2011 à 21:27
Ouf, je suis contente pour toi !
Rédigé par : Natalie | 22 février 2011 à 17:21