Les
Suisses sont des gens sages. Ca ne date pas d’hier. En refusant l’érection de
minarets dans leurs villages, pâturages et alpages ils préservent l’avenir. Quand depuis
des siècles on est habitué à vivre à l’ombre d’un clocher à bulbe il est
difficile de changer de parasol. En votant non hier les Suisses se sont
prémunis contre le risque de futurs troubles publics graves et de lynchages de
musulmans pour cause d’overdose. Et il y a fort à parier que la bande d’hypocrites
qui s’époumone depuis ce matin sur les ondes serait la première troublée de la
conversion de nos paysages urbains et ruraux traditionnels. Les seconds étaient
d’ailleurs particulièrement chers à feu le président Mitterrand. Du reste, les mahométans
eux-mêmes l’ont bien compris : à peine affranchis du joug colonial les
pays musulmans sous domination chrétienne ils se sont empressés se chasser les
roumis, d’abattre les clochers et de transformer les églises en pissotières. Pendant
la première guerre du Golfe les soldats chrétiens ont dû célébrer Noël en
catimini. Bizarrement personne n’y trouve rien à redire.
Grain de poivre
Toute célébration de culte qui ne soit pas musulman est interdite en Arabie. Une église catholique a pu être édifiée dans un des émirats, mais sans clocher...
C'est dire la tolérance qui règne dans quelques pays parmi les plus pieux du monde islamique.
Quant aux électeurs suisses, il faut rappeler qu'ils sont passablement indignés du sort subi par deux de leurs concitoyens retenus en otage en Libye en dépit des engagements reçus par le président de la Confédération lors d'un piteux déplacement à Tripoli pour présenter des excuses à l'imprévisible colonel pour le traitement que la police genevoise avait fait subir à un de ses fils.
Rédigé par : 6ème A 6 | 02 décembre 2009 à 23:33
Ce n'est pas un problème de minarets mais de robinets. Reprenons : quand on mélange deux fluides, le résultat est homogène ou non avec le cas particulier de l'émulsion, (effet vinaigrette) Je ne dis pas qui est l'huile ou qui fait le vinaigre, mais je constate qu'en Suisse ou ailleurs le mélange homogène reste un voeu pieux et que l'idéal de la vinaigrette est rarement atteint que ce soit pour une strate sociale ou une région donnée. Les exemples sympathiques que la Méditeranée nous offre sont ceux de l'Espagne (un coup dans chaque sens) des balkans lato sensu et le petit liban, micro-émulsion instable, soluble dans le sang frais. Les religions ne sont pas miscibles, on a beau les rassembler sous le voile d'Abraham... La seule solution pour obtenir une émulsion réussie voire un mélange homogène, idéal démocratique, consisterait à abjurer en masse, la moitié du boulot est à peu près faite, l'autre moitié y est elle préparée?
Rédigé par : Celto-ligure | 03 décembre 2009 à 09:39