Coassements

Quand Bayrou, qui n’est pas mon candidat, dénonce le caractère  pédophile de certains écrits de Cohn-Bendit, il n’a pas tort.  Que l'eau ait depuis coulé sous les  ponts n'enlève rien à l'affaire. Dans les années 70 jusque au milieu des années 80, c’était en effet la grande époque de la libération de la sexualité enfantine, théorie promue, soutenue, défendue par tous les esprits éclairés de l’époque. Ceux qui n’adhéraient pas au discours de cette élite de la pensée avancée étaient de pauvres crétins complètement dépassés et coincés. Et le mot "pédophile" ne faisait pas encore partie de notre paysage linguistique ordinaire.

Et quand Mme Morano, pour laquelle je n’éprouve par ailleurs aucune sympathie, attaque pour avoir été traitée de menteuse sur la Toile, je la comprends. Ce n’est pas parce que l’espace internétaire est ouvert au monde entier qu’on peut y dire n’importe quoi sur n’importe qui. Il se trouve que pour certains le qualificatif de menteur est encore une insulte, comme voleur par exemple.

Grain de poivre

Comments

[Rédigé par : tiparc]

Certes, j'abonde, mais quand il y a effectivement mensonge flagrant et que l'opportunité nous est donnée enfin d'exprimer son indignation pourquoi ne le pourrait-on pas ?

Quand à Cohn-Bendit, comme tout le monde il fut jeune, de son temps, en usa, en abusa peut-être.
Le lui reprochera-t-on toute sa vie à l'instar d'un Saint-Bayrou ?
Que celui qui n'a jamais...etc

[Rédigé par : Elle 50]

Que Cohn Bendit ne soit pas un saint, qu'il ne le revendique d'ailleurs pas lui-même, OK.
Mais que venaient faire ex abrupto les propos de Bayrou (sur des écrits que Cohn Bendit a publiquement regrettés) dans un débat sur l'Europe ? Ils sont sortis comme une vipère crache son venin, à l'embusqué. Pour blesser, pour faire mal et tenter de faire "mourir" l'adversaire. Je relève que Cohn Bendit a su lui tenir sa langue : la conduite de Bayrou, père la morale, est-elle totalement exemplaire ?

[Rédigé par : Caritate Libertine]

Comme il est plaisant de lire ceux et celles qui ne coassent pas avec les grenouilles et les crapauds et ne sifflent pas avec les vipères, à l'instar des politiques et journaleux de tout bord ! Bien sûr, vous connaissez le cri des fourmis ?