Je suis tombée cet après-midi sur un employé des postes modèle. Je devais effectuer les démarches de suivi du courrier de ma petite entreprise pour les mois d’été. C’est un peu compliqué, il faut aller à la poste centrale, demander à être reçu en particulier, remplir un formulaire, fournir un Kbis et bien sûr payer. Eh bien l’homme qui s’est occupé de mon dossier comme on dit, était prévenant et attentif. Pour arriver dans son bureau il a fallu traverser l’immense salle de tri de la rue des Renaudes, déserte à cette heure. Il m’a alors expliqué avec fierté comment, telle une ruche, les lieux bruissaient d’activité le matin dès cinq heures, comment, une fois le courrier trié, les facteurs étaient lâchés sur le pavé pour le distribuer avec célérité jusqu’aux confins de l’arrondissement. Devant tant de conscience professionnelle et d’amour du métier, l’idée pas très flatteuse de gréviste invétéré que je me fais habituellement du postier de base et a été sérieusement bousculée. Où va-t-on si on doit ainsi remettre en cause ses préjugés ?
Grain de poivre
Il a tellement honte de partager la même boîte que Besancenot qu'il est obligé de faire du zèle pour redresser l'image de La Poste !!!
Rédigé par : Caritate Libertine | 28 mai 2009 à 17:44
Dans "Monsieur le Consul", Lucien Bodard rend hommage, à sa façon, aux fonctionnaires français détachés en Indochine, peu brillants dans les réceptions chez le gouverneur ou dans les divers clubs d'Européens, mais grâce auxquels les services publics (dont la poste) fonctionnaient remarquablement bien.
Rédigé par : 6ème A 6 | 29 mai 2009 à 21:56