La nouvelle a aussitôt fait le tour de la famille abasourdie. Guillaume, mon cousin, a été terrassé hier matin par un infarctus massif, il s’est effondré brutalement au cours d’une réunion de travail. L’ironie du sort a voulu qu’il soit précisément en compagnie de médecins réanimateurs. Mais massage cardiaque, défibrillateur et samu ont été impuissants. A soixante ans Guillaume se portait comme un charme et rien ne laissait présager une telle issue. Les progrès de la médecine nous ont déshabitués de ces événements, on sauve tellement de gens. Qu’est-ce qui fait que celui-ci va être fauché instantanément et celui-là survivre plusieurs décennies ? Pourquoi lui hier et pas moi il y a trois ans ? Le mystère de la vie et de la mort nous laisse toujours sidérés.
Grain de poivre
personnellement je n'arrive pas a comprendre cet homme à cet age et il se prend pour un adolescent! surement il a quelque chose au fond de lui qui ne va pas
Rédigé par : berlosconu | 15 juillet 2009 à 19:55
Une des clefs de réussite de cette opération de communication à la fois sanitaire et marketing prend forme à travers le témoignage misérabiliste.
Celui-ci valide le facteur temps, après celui de l’espace promulgué part internet. La temporalité insinue que les rescapés d’ailleurs feront les victimes d’ici.
Quand le doute responsable flirte avec la mise en quarantaine systématique, la société se replie sur elle-même tout en surveillant son voisin.
Dès que l’objet psychose laisse place à l’outil paranoïa, les présomptions deviennent des obsessions qui conduisent à la recherche frénétique d’un nouveau shoot d’information.
Rédigé par : sanglier | 17 juillet 2009 à 17:50