Les traiteurs se plaignent. Depuis le début de la crise, c’est le calme plat. Faire la fête est mal vu. Les gens n’osent plus dépenser leur argent en paillettes de crainte de se voir stigmatiser : « Vous n’avez pas honte de vous amuser quand d’autres morflent ! » Résultat, des filières entières sont précarisées et avec elles des ouvriers qui risquent de se retrouver au chômage. C’est bien malin.
Grain de poivre
Eh bien, moi je connais un traiteur qui a fait du bon boulot : il a contribué à rendre des gens heureux, très heureux lors d'une réception toute conviviale ! La bizarrerie de la chose, par ces temps de crise, de morosité, de grognasserie, de 35 heures, de RTT et Cie, c'est que la réception avait lieu un samedi soir et que, pendant que les invités se détendaient, les employés du traiteur travaillaient bien, efficacement, sans le montrer ! On pourrait jurer qu'ils prenaient plaisir à faire plaisir ! Tout ne serait pas foutu ?
Rédigé par : Elle 50 | 22 mars 2009 à 18:42