8 h du matin.
– Allô ! C’est les Transport Lapiquette, pour le vin.
Je dois vous livrer, vous êtes là aujourd’hui ?
– Oui, mais il m’arrive de m’absenter.
Silence consterné
– Et cet après-midi ?
– Alors, plutôt en début d’après-midi.
– Bon, alors je passerai vers 16 h. Comment on fait déjà
pour aller chez vous ?
– C’est au pli deux de la carte Michelin 82.
– Mais j’ai pas de carte.
– Et un GPS, votre patron ne vous a pas installé un
GPS ?
– Non, j’ai pas de GPS.
– Eh bien, si vous vous perdez, appelez-moi sur mon
portable. Je vous donne mon numéro.
– Mais j’ai pas de portable (oh le menteur !), et
pas de crayon non plus.
– Vous avez un camion au moins pour transporter le
vin ?
– Oui, un 19 t, un fourgon.
– Allez, je vous attends mais munissez-vous d’un diable, il
faut porter les caisses.
– J’ai pas de diable…
– J’espère que vous avez des bras !
Finalement, il n'avait pas de camion, il est arrivé à 14 h au volant d’une petite auto.
Il avait le vin.
Ouf, c'est le principal ! non ?
Rédigé par : la belette | 24 février 2009 à 22:34
et comme disait Coluche :
"avec Nicola , vous y seriez dèja ,
avec Geveor vous y seriez encore"
Rédigé par : Monsieur Hum Hum | 26 février 2009 à 02:48