Autrefois dans la rue il y avait toujours quelqu’un pour
siffler. Moi-même j’ai appris à siffler très tôt, j’ai même su siffler avec les
doigts dans la bouche. Cette dernière performance a été l’aboutissement des
efforts de tout un été de grandes vacances. J’aimais beaucoup ça mais comme je
sifflais faux on me le coupait, le sifflet. C’était gai tous ces gens qui
sifflaient. Ca a complètement disparu. Il paraît que ce n’était pas très
distingué ; la preuve, c’était une habitude de palefrenier. Je me demande
si aujourd’hui les palefreniers eux-mêmes savent encore siffler. Je ne crois
pas car ils mettent la radio dans l'écurie et l’écoutent avec les chevaux.
Grain de poivre
Moi, descendant la coupée en grand blanc accompagné par le sifflet du bosco.
Toi, descendant pas à pas dans ton fourreau pistache au milieu des sifflets.
Lui, le col défait, hâve et titubant sur fond de bouteilles sifflées.
Elle, hôtesse de bar, gorgone dont les extensions semblent autant de serpents sifflants à ma tête.
Siffler c'est jouer.
Rédigé par : Whistler | 19 janvier 2009 à 19:27
"C’était gai tous ces gens qui sifflaient. Ca a complètement disparu"
Hum! Pas tout à fait.
Le stade de France!
Le 14 juillet,les Champs Elysées!
Et là c'est triste...
Rédigé par : dab | 19 janvier 2009 à 22:33
Vous savez bien que je parlais des chansons sifflées. Il y a aussi les jolies filles qui sont sifflées et là aussi il me semble que ça se pratique moins. Pour les sifflets du stade de France, je suis d'accord avec vous.
Rédigé par : Grain de poivre | 19 janvier 2009 à 23:16