Dimanche dernier une voiture a pris l’autoroute A 61 dans le
mauvais sens ce qui a provoqué la mort de deux personnes. Empruntant comme tout le monde des
trajets encore inconnus agrémentés de giratoires, voies
rapides et rocades, il m’est souvent arrivé d’être complètement perdue et de ne
savoir trop quelle direction prendre. La grande responsable de cette
désorientation est la signalétique désastreuse des routes. Combien de fois un camion ne masque-t-il pas le panneau de sortie ou
celui de limitation de vitesse ? Tantôt la ville où l’on veut se rendre
est indiquée, tantôt elle disparaît pendant des kilomètres. Et le reste à l’avenant.
Pas étonnant dans ces conditions qu’on s’engage à l’envers sur l’autoroute. On
pourrait peut-être renforcer la signalisation par des marquages au sol, des
panneaux jalonnant la voie de gauche ou encore des portiques enjambant la
chaussée. Tout le monde n’a pas un GPS.
Grain de poivre
Il existe aussi des revêtements qui font un bruit très fort si on prend la route à contre-sens.
On peut aussi imaginer des signalisations qui ne soient visibles que quand on est à contre-sens. Il existe bien des panneaux qui s'allument en ville quand on dépasse les 50km/h.
Rédigé par : Delphine Dumont | 29 avril 2008 à 15:08
Signalisation inadaptée ? Peut-être, mais il ne faut pas avoir beaucoup de réaction, ne plus être capable d'interpréter les informations brutes données par ses sens (vue, ouïe), ou avoir un jugement sacrément altéré, pour continuer de rouler à contre-sens, en dépit des appels de phare et des coups d'avertisseurs sonores des autres conducteurs.
Rédigé par : 6ème A 6 | 30 avril 2008 à 23:32