Parfois on préférerait qu’il fasse bien mauvais le dimanche.
Ca fournirait une bonne excuse pour ne pas mettre le nez dehors et rester résolument
confiné à la maison à faire l’escargot. Mais voilà quand la journée est aussi
belle qu’aujourd’hui, c’est un crime de ne pas prendre l’air. Le problème est
qu’à Paris ça relève de l’héroïsme. Tout le monde est dehors, traduisez en
voiture à bouchonner en direction des endroits sympas. Résultat, visite
approfondie du périphérique, des abords du bois de Boulogne rapidement
abandonné pour le château de Versailles lui-même inaccessible et évité à son
tour au profit du parc au prix d’un détour pittoresque par l’A86 et quelques zones
coquettement pavillonnaires. Le retour à l’avenant, avec, pour éviter les
encombrements de l’autoroute de l’Ouest, une inspection en bonne et due forme
de la banlieue chic, Vaucresson, Garches, Saint-Cloud, Neuilly, vraiment cossu, ça donne une bonne impression du pays. En tout deux
heures et demie de voiture pour trente minutes de grand air. Mais je suis vraiment
ronchon. N'ai-je pas enfin été au bout du Grand canal voir à quoi
ressemblaient les peupliers qui ferment la perspective vue de la
terrasse du château ? Depuis l'âge de huit ans je me demandais comment c'était tout là-bas, maintenant je sais. Et n’ai-je pas entraperçu La Lanterne où mon Nico et sa
Carla filent le parfait amour ?
Grain de poivre
Pour Nico ,ça m'étonnerait qu'il fut à La Lanterne cet après-midi,normalement son avion décolle ce soir à 22 heures pour la Guyanne.Là bas c'est 28° garantis à l'ombre!
Le dimanche 15 février 1988 nous avions eu exactement le même temps qu'aujourd'hui.J'ai le souvenir d'avoir vu beaucoup de gens se promener à pied en tenue plus que printanière autour du lac d'Enghien.
Rédigé par : dab | 10 février 2008 à 19:20
J'ai pensé qu'il y était parce qu'il y avait des fourgons de CRS disséminés autour du mur d'enceinte. Une protection assez légère d'ailleurs.
Rédigé par : grain de poivre | 10 février 2008 à 20:48