Rentrée oblige, j’ai entendu ce matin à la radio le « témoignage » d’un directeur d’école catholique. Cet homme était tout fier de son ouverture d’esprit parce qu’on se gardait dans son établissement de faire le moindre prosélytisme et que, le bâtiment étant centre d’examen, il enlevait scrupuleusement tous les crucifix des murs lors des épreuves pour ne pas perturber les candidats non chrétiens. Je m’étonne qu’avec un tel état d’esprit il se donne encore le mal de les faire raccrocher. Mais je comprends encore plus mal que ce genre d’école se dise toujours catholique. Si leur direction et leurs enseignants ont honte de leur foi, ou ne l’ont pas, ou ne l’ont plus, qu’ils se contentent du terme d’enseignement privé tout court.
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