Que l’on gagne beaucoup d’argent quand on est patron d’une très grosse boîte qui fait vivre de nombreuses familles et qu’on est assez avisé pour la faire fructifier ne me choque pas. Mais qu’on touche des ponts d’or quand on s’est planté, et les autres avec, est scandaleux. De bonnes âmes prétendent qu’il est difficile pour un conseil d’administration de virer un directeur pour résultats insatisfaisants parce que c’est une notion mal définie. Moi, Grain de poivre, je me dis, naïvement sans doute, que lorsqu’on en est au plan « social », c’est qu’on s’est trompé quelque part. Si M.Forgeard avait un peu d’honneur il renoncerait à ses 8,4 millions d’euros d’indemnités de licenciement. Je sais que c’est d’autant plus dur que c’est un gros magot mais avec les économies qu’il a dû faire quand il touchait son salaire d’EADS il doit pouvoir voir venir.
Quant à notre naufragé de la forêt guyanaise qui négocie ses interviews avec la presse à mille euros de l’heure, il ne manque pas de culot. Il rattrape paraît-il le manque à gagner que lui ont valu ses semaines d’absence. Pas question de rembourser les cent mille euros dépensés à le rechercher. Il pourrait lui aussi tirer les conséquences de son irresponsabilité.
Mais, bon, peut-être suis-je en train de faire des procès
d’intention ?
Grain de poivre
Où en étions-nous ? Ah, oui, Alleluia, bien sûr... Je "ressuscite" sur internet après été absorbée par la fête pascale : occasion de renouer avec d'autres tout-petits disciples, preneurs de la joie familiale, émerveillés ! Il y a du "miracle" aussi là-dedans...
J'ai lu, les jours suivants, les "humeurs" du jour, branchées sur l'actualité, replaçant les choses dans le bon sens le plus élémentaire.
Aujourd'hui, le pactole du patron d'EADS dont on vient de révéler le chapeau de la retraite... Pas si mal pour vivre quand même ! Ouverte aux récompenses méritées, je suis beaucoup plus sévère quand elles sont injustement - sans justification" distribuées.
Rédigé par : Elle 50 | 13 avril 2007 à 09:05