La scène se passe dans une superette de quartier. Un vieux monsieur très digne remorque un grand et beau gaillard, très soigné, d'une bonne quarantaine d'années : "Viens par ici, mon chéri", "Attention, tu vas te cogner". Intriguée, je dresse l'oreille et l'oeil. La voix du veil homme est si calme, si naturelle. Le plus jeune est de toute évidence débile. Je suis bouleversée par la douceur du père. Depuis tant d'années de quelle patience, de quelle bonté fait-il preuve à l'égard de celui qui restera toujours son petit ?
C'est sans doute ça la tendresse de Dieu, notre père.
Grain de poivre
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