Tiens, il va bientôt rentrer et le dîner n'est pas prêt. Il faut que je me dépêche. 8 h, bon ça va, finalement j'y suis arrivée. 8 h 5, c'est bizarre qu'il ne soit pas encore là, je vais en profiter pour passer un coup de fil. 8 h 20, je me demande ce qu'il fabrique, peut-être qu'il a essayé d'appeler pendant que j'étais au téléphone. C'est énervant d'être d'un pied sur l'autre. Le dîner est en train de refroidir, je vais rallumer le four mais ça va être tout sec. 8 h 30, toujours pas là. Ca circule mal quand il pleut, et en plus il fait nuit noire. Il a dû être retenu et puis quand il a voulu me prévenir le téléphone était occupé. Ca fait mettons vingt minutes plus le mauvais temps, on arrive à 8 h 30. Plus encore dix minutes de marge. J'attends jusqu'à 9 h moins le quart. Mais quand même, il pourrait se servir de son portable. 9 h, maintenant c'est sûr, il a eu un accident. Ils mettent combien de temps à vous avertir les gend...
Bonsoir, ça va ? J'ai bien cru que je ne rentrerais jamais. Un abruti m'a tenu la jambe pendant trois plombes, j'ai voulu te prévenir mais le téléphone était occupé, alors je suis parti et je suis tombé sur des embouteillages monstres. Tu sais ce que c'est quand il pleut et que la nuit est tombée. Mon portable était déchargé. Je meurs de faim, qu'est-ce qu'il y a pour le dîner ?
Grain de poivre
Moi dans ces cas-là je suis folle, et ça m'arrive au moins une fois par semaine !
Rédigé par : la fée du logis | 29 décembre 2006 à 21:55