Grain de poivre

Mon pauvre Nicolas

Les Français sont décidément ingrats. Ils vous élisent sur un programme que vous vous efforcez de réaliser tambour battant et avec succès et les voilà qui vous boudent. Tout ça pourquoi ? Parce que votre vie sentimentale est un rien trop bling bling et que la conjoncture économique mondiale n’est pas favorable. Vraiment pas de pot. Alors, sauf votre respect, si je puis me permettre un conseil, c’est de la mettre en veilleuse question cœur et de ne pas éparpiller les mesures pseudo-populaires, genre prime pour les vieux et renflouement des entreprises privées bénéficiaires. Ca occulte les vrais progrès comme la ratification du traité de Lisbonne.

Bien à vous,
votre dévoué Grain de poivre

Opinion catholique

Les journalistes et autres parleurs nous prennent pour des imbéciles. J’entends que le mariage de Sarkozy va lui regagner les faveurs de l’opinion catholique. C’est vite dit. Sarkozy en est quand même à son deuxième divorce et à son troisième mariage. Ca ne me paraît pas dans la droite ligne vaticane. Et d’ailleurs pourquoi seulement les catholiques ? Bon nombre de juifs et de musulmans ont aussi été choqués de l’étalage des cascadantes péripéties sentimentales présidentielles, sans être pour autant de dangereux fondamentalistes.

Grain de poivre

Rêve européen

J’ai assisté aujourd’hui à la Convention sur l’Europe de l’UMP. Le couple franco-allemand reprend du poil de la bête : Angela et Nicolas se tutoient, s’embrassent et s’applaudissent. J’en ai été toute requinquée. J’ai beaucoup aimé les interventions de Bronislaw Geremek (Pologne) et de Vaira Vike-Freiberga (Lettonie). Je signale au passage que tous les deux se sont exprimés dans un français parfait et sans accent. Ils ont formé le vœu que la jeunesse rêve d’être européenne. Mais notre jeunesse à nous rêve-t-elle d’abord d’être française ?

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Prix du pain

Pierre Moscovici est un type sympathique. Un socialiste éclairé, pas dogmatique pour deux sous. Presque bon pour l’ouverture. Dommage qu’il se soit fait piéger à l’occasion d’une émission de radio sur le prix de la baguette de pain. Désolé, il n’en a vraiment pas la moindre idée, même en cherchant bien. Il avoue avoir peur de dire une bêtise. Ca la fiche mal, surtout quand on vient de dire qu’on était candidat au poste de secrétaire du Parti socialiste et qu'on fustige le gouvernement qui fait des cadeaux aux riches et rien de concret pour le pouvoir d’achat des citoyens ordinaires.

Grain de poivre

Favorites

Plus la peine de se perdre en conjectures ni de tendre l'oreille aux rumeurs. Carla Bruni est la nouvelle favorite du chef de l’Etat. Il l’aurait rencontrée fin novembre, donc comme en toute chose il n’a pas perdu de temps. Les Français ne sauraient être surpris. Depuis des siècles ils en ont vu défiler plus d’une : Diane de Poitiers, Gabrielle d’Estrée, Catherine d’Entragues, Jacqueline de Bueil, Charlotte des Essarts, Louise de la Baume, la Montespan, la Maintenon, Marie Mancini, la Pompadour, la du Barry, Marie Walewska, Harriet Howard, Mme Steinheil et plus près de nous Anne Pingeot, pour n’en citer que quelques unes.
Tout ce qu’on demande à ces favorites, c’est de ne pas se mêler des affaires de l’Etat ni coûter de l’argent au contribuable. Mais c'est sans doute beaucoup

Grain de poivre

Repentance et Algérie

Ah quand même c’est un peu fort. Décidément les Algériens ne seront jamais satisfaits. Qu’attendent-ils, qu’on se couche à leurs pieds ? Et alors, c’était mieux l’occupation ottomane ? Nicolas Sarkozy est déjà allé assez loin en déclarant que la colonisation avait été un système injuste. Maintenant ça suffit. Ou la prochaine fois qu’il sera malade Bouteflika, ce dinosaure du FLN, n’aura qu’à aller se faire soigner ailleurs qu’en France et plus précisément qu’au Val de Grâce, hôpital militaire de surcroît, lui qui vomit à longueur de temps la France et les Français. Quand on voit ce que sa clique a fait de l’Algérie en 45 ans (eh oui, déjà), un pays en faillite dont les trois quarts de la jeunesse sont au chômage et qui ne rêvent que d’émigrer en France. Il est beau le résultat pour un pays pourtant doté d’immenses ressources naturelles. Jusqu’à quand la France se laissera t-elle cracher à la figure ?

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Préfecture de police

J’ai eu l’occasion aujourd’hui de visiter certaines salles de contrôle de la préfecture de police (ajouter de Paris serait un pléonasme car il n’y a en France qu’une préfecture de police, celle de Paris). Impressionnant. D’abord, c’est nickel, les locaux sont impeccables, on voit avec soulagement où passent nos impôts.
Ensuite et surtout, j’ai été bluffée par les systèmes se surveillance de la capitale. Des dizaines d’écrans diffusent les images de diverses artères, carrefours et stations de métro. Un coup de zoom et on identifie n’importe qui. Ma parole, mais ça pourrait être moi ! Le résultat est qu’on peut intercepter avant qu’elles n’aient eu le temps de nuire des bandes de voyous décidés à en découdre, sentir l'atmosphère d'un attroupement, arrêter l’agresseur de la vieille dame qui courrait toujours s’il n’avait pas été filmé, etc. C’est tellement efficace que même un type comme Bertrand Delanoë est en train d’y venir. Mais que les bonnes âmes qui craignent pour les libertés individuelles se rassurent : la Cnil veille et beaucoup d’enregistrements demeurent hors la loi. Les délinquants qui connaissent les procédures aussi bien que les vieux briscards du barreau savent en jouer à leur avantage. Il reste encore un espace de liberté au pays des droits de l’homme.

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Nicolas

L’époque aime les prénoms. On ne s’appelle plus que par son prénom. Jusque dans les années 60, même dans les lycées de filles, on s’interpellait par son nom de famille : «  Eh, Leclerc, tu m'files une feuille de copie ? » « Moi, Lefèvre, j’peux pas la blairer. » Aujourd’hui on connaît plus souvent le prénom de quelqu’un que son patronyme. A croire parfois que nous sommes une nation d’enfants trouvés.
La contagion s’étend à tous les âges et à toutes les couches de la société. Jusqu’au président de la République. A longueur d’ondes ce sont des Nicolas par-ci et des Nicolas par-là, notamment dans la bouche de sa cour, pardon de son gouvernement et de ses conseillers. Le phénomène traduirait-il dans ce cas précis une dérive monarchique et non une sympathique familiarité démocratique  ? Sous l’Ancien régime quand on parlait de Louis ou d’Henri, tout le monde savait de qui il s’agissait. Sous l’Empire aussi d’ailleurs avec Napoléon. Il est vrai que le prénom était rare, tandis que Nicolas…

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Statistiques ethniques

Le Conseil constitutionnel a donc entériné définitivement cette aberration qui consiste à ne pas tenir de statistiques « ethniques » : franchement, c’est dégueulasse de laisser entendre que les Sénégalais sont plutôt noirs, que les Algériens sont plutôt basanés et que les Chinois sont plutôt jaunes. Les pauvres, ce n’est déjà pas drôle de ne pas être carrément blanc, mais si en plus on le leur fait remarquer…
A mes yeux, qui ne sont pas daltoniens, il n’est pire racisme, quand on est un Français bien blanc, que de faire semblant de ne pas voir que d’autres êtres humains ne sont pas de la même couleur : cela signifie justement qu’au fond on est persuadé de sa supériorité.

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Facs

« On ne peut plus laisser s’engager en nombre des jeunes dans des filières qui mènent droit au chômage. » Qui a tenu ces propos (retranscrits de mémoire) ? Jacques Attali. Tout arrive.

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Régimes spéciaux

Comme personne ou presque ne connaît les mécanismes des retraites, tout le monde dit n’importe quoi. Ayant travaillé plus de vingt cinq ans pour la caisse Arrco des transports routiers, j’en connais fatalement un rayon.

D’abord, on ne peut en aucun cas fusionner la retraite des salariés du privé et celle des fonctionnaires, des employés d’entreprises d’Etat ou même celles des travailleurs indépendants. Ce serait mélanger les pommes et les radis. Tout simplement parce que la retraite des salariés du privé est gérée par des structures paritaires ou sont présents à égalité les syndicats des patrons et les syndicats des salariés. Cette organisation découle directement de la refondation sociale de l’après-guerre. Historiquement il y a d’abord eu la Caisse vieillesse de la Sécurité sociale : la retraite est assise sur une première tranche du salaire. Comme ça ne suffisait pas à assurer aux cadres une retraite en rapport avec leur revenu d’activité a été créée en 1947 l’Agirc, toujours sur le principe du paritarisme. Puis, on s’est rendu compte que même pour les employés et ouvriers la Sécu c’était un peu court. Donc les partenaires sociaux ont créé les caisses Arrco. Actuellement, Arrco et Agirc gèrent et assurent la retraite dite complémentaire des salariés du privé. Les administrateurs sont obligés de trouver des solutions à l’équilibre des retraites s’ils ne veulent pas un jour être dégommés par l’Etat. Comme c’est arrivé à l’Assurance vieillesse : paritaire en principe, elle est entièrement passée sous le contrôle de l’Etat puisqu’il a fallu recourir à l’impôt pour assurer son financement. De ce point de vue, il est injuste de souligner que les retraites des salariés de l’Etat et assimilés sont les seules à être payées par le contribuable. En réalité, le contribuable paie pour presque tout le monde.
On voit bien que le système paritaire ne peut s’appliquer aux services et aux entreprises de l’Etat : au nom de quoi le patronat se mêlerait-il des affaires de ce dernier ? De même, les travailleurs indépendants ne peuvent avoir d’organismes de protection sociale de type paritaire : au nom de quoi, les syndicats de salariés se mêleraient-ils de leurs affaires ? Les régimes spéciaux sont donc obligés. Ils ont été mis au point dans chaque « entreprise » (SNCF, RATP, EDF-GDF, etc.) via la négociation entre l’Etat-patron et les syndicats de salariés. D’ailleurs actuellement, il n’est absolument pas question de supprimer les régimes spéciaux, comme certains – même de bord opposé – voudraient le faire croire mais de les réformer pour au moins les harmoniser. Et les rendre plus présentables aux yeux du travailleur du privé. Un pas a déjà été fait par le gouvernement précédent qui a porté la durée de carrière des fonctionnaires à 40 ans. Il serait logique que le reste de ses agents suive. Mais en matière de retraite les paramètres de calcul des droits sont tellement nombreux qu’il est illusoire de penser atteindre l’égalité entre des régimes différents. Tout au plus peut-on espérer instaurer une convergence. On se focalise sur la durée, 40 ans, parce que c'est un critère simple pour tout le monde.
Ce qui est plaisant est que les mêmes syndicalistes adoptent des attitudes diamétralement opposées selon qu’ils siègent au conseil d’administration de l’Agirc-Arrco ou « représentent » les salariés de l’Etat.

Indépendamment du sentiment de justice ou d’injustice, tout ça ne serait pas bien grave – et d’ailleurs ne l’a longtemps pas été – s’il y avait assez d’argent pour payer les retraites sans étrangler les générations en activité. Or la croissance est faible (plus il y a de boulot, plus il y a de cotisations), et les gens vont bientôt passer 55 ans à ne pas gagner leur vie : on commence à travailler à 25 ans et on meurt à 90. Calculez.

Guy Môquet et rugby

D'abord toutes mes excuses : impossible de publier hier parce que je ne suis pas parvenue à me connecter. Comme j'avais préparé ma note du jour et que ça me chagrinait de ne pas la servir (j'ai horreur du gaspillage), je vous la livre ce soir. Ce qui me fait prendre cruellement conscience de la vitesse à laquelle l'actualité se démode. Aujourd'hui, l'important était d'éteindre la lumière de  19 h 55 à 20 h. On nous prend vraiment pour des idiots.

De nombreux professeurs, de gauche, refusent de lire à leurs élèves la lettre de Guy Môquet comme la demande en a été faite par le président de la République. Si l’initiative était venue d’un président socialiste ou communiste, ces messieurs-dames auraient applaudi des deux mains. En tout cas, voilà un bel exemple de désobéissance donné à la jeunesse. Que ces enseignants-là n’aillent pas se plaindre après que leurs classes sont difficiles à tenir. Mais passons.
Moi, il me semble, naïvement sans doute, que le choix de Guy Môquet – beaucoup de jeunes gens ont été exécutés pendant et même après la guerre lors de l’épuration et ont eux aussi écrit des lettres édifiantes – que ce choix donc montre que tout Français quelles que soient ses convictions politiques peut être un patriote. Mais l’amour de la patrie défrise littéralement certains de nos « compatriotes ». C’est choquant. Comme de voir des membres de l’équipe de France de rugby rester bouche cousue au moment de chanter la Marseillaise.

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Grève (suite)

Le mouvement a en effet été très suivi, un beau bazar. On appelle ça un baroud d’honneur. Les syndicats n’ont pas perdu la face et ça va leur permettre de négocier sur les annexes : calcul des annuités, majorations pour enfants élevés, reconduction d’avantages en nature (billets de chemin de fer, abonnement edf-gdf gratuits par exemple), etc. Le genre de dispositions que personne ne voit mais qui sont in fine capitales pour le niveau de vie des retraités.

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Anthropophages

En Mauritanie on gave de force les petites filles pour qu’elles atteignent un embonpoint valorisant sur le marché du mariage forcé. Quand j’étais enfant, les bonnes sœurs de Saint Joseph de Cluny à Saint-Louis-du-Sénégal nous édifiaient en nous racontant des histoires de missionnaires dévorés par les cannibales. Dans Le Manitoba ne répond plus, Jo et Zette sont eux aussi engraissés par des Sauvages qui projettent de les manger. On a rapporté que les soldats vietcongs ingéraient le foie de leurs ennemis pour s’approprier leur force (mais peut-être que leurs frères ennemis en faisaient autant). Ces pratiques nous font horreur. Elles sont ou ont été bien réelles cependant. Tout comme les camps de concentration nazis et les goulags communistes. Sauvage ou civilisé, à chacun son horreur.

http://perso.orange.fr/compilhistoire/cannibalisme.htm

Régimes spéciaux

Si les employés du gaz ou les cheminots étaient actuellement soumis au régime de retraite commun et que le gouvernement propose de leur appliquer un régime spécial, il y a gros à parier que la CGT et FO feraient des pieds et des mains pour bloquer le projet. Au nom de l’égalité, bien sûr.

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L'Impasse

Ce matin, interrogés respectivement sur RTL et Europe 1, ni Laurent Fabius ni François Hollande n’avaient lu le livre de leur camarade Lionel Jospin, « L’Impasse ». Ils ne sont vraiment pas curieux…

Séparation Hollande-Royal

Eh bien nous voilà en plein Voici.

Abstentions

C’est marrant mais depuis que le PS n’est plus battu à plate couture comme l'annonçaient les instituts de sondage, il n’y a plus personne, ni à droite, ni à gauche, pour déplorer le très fort taux d’absentions du deuxième tour.

TVA sociale

Je ne sais pas si le projet de tva sociale entraînera ou non une hausse des prix. Tout ce que je peux dire est qu’on ne peut à la fois déplorer la mondialisation, se lamenter dès qu’une entreprise délocalise et se plaindre quand on taxe, même de façon indirecte, les importations bon marché venant des pays délocalisateurs. Si cette tva a, semble-t-il, porté ses fruits dans d’autres pays d’Europe, pourquoi, au moins, ne pas l’essayer ?

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Démocratie en danger

Comme prévu, la droite a fait un très beau score au premier tour des législatives. On verra le résultat après le second.. Mais déjà certaines voix à gauche (pas toutes), s’inquiètent « d’un raz-de-marée bleu » qui mettrait la démocratie et donc la patrie en danger. Si j’ai bon souvenir, ils ne s’en sont guère plaints en 1981 quand, après l’élection de Mitterrand, l’Assemblée nationale était devenue toute rose et toute barbue.

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Congés aux aidants

Ou comment avec les meilleures intentions du monde on construit des usines à gaz. Il existe désormais deux sortes de congé sans solde auxquels les salariés ont droit lorsqu’un membre de leur famille est dépendant, très gravement malade ou accidenté ou encore à l’article de la mort : le congé de soutien familial et le congé de solidarité familiale. Ne pas confondre. En dépit de grandes similitudes dans les conditions et les modalités de fonctionnement, les deux dispositifs sont cependant assez différents, notamment en ce qui concerne le délai préalable, la durée et le maintien des droits à retraite du régime général. Donc quand on se trouve dans la panade avec un parent mal en point sur les bras, il vaut mieux ne pas se tromper de congé et demander le bon. Moi qui n’avais qu’un papier à écrire sur le sujet j’ai quand même mis trois heures pour démêler l’écheveau des réglementations et aboutir à un texte de 2 200 signes espaces compris. Si encore c’était sous un gouvernement de gauche que ces « avantages » avaient été pondus, j’aurais pu dauber « ça ne m’étonne pas d’eux, toujours à ratiociner. » Mais pas du tout, c’est tout récent : les décrets d’application du congé de soutien familial sont sortis en avril.

 PS. Si vous n’êtes pas de la partie, vous pouvez vous demander ce qu’est un aidant. Dans la terminologie des Affaires sociales c’est une personne qui assiste un vieillard dépendant, un grand malade ou un handicapé. Ce n’est pas marrant d’être aidant et ça pend au nez de tout le monde. C’est pour ça qu’il faut aider les aidants.

http://www.travail.gouv.fr/informations-pratiques/fiches-pratiques/conges-absences-du-salarie/conge-solidarite-familiale-1041.html 

http://www.service-public.fr/actualites/00532.html

http://www.famille.gouv.fr/dossiers/guide_aidant_familial/sommaire.htm

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Bureau présidentiel

J’ai examiné avec beaucoup d’attention la première photo de Sarkozy dans son bureau présidentiel de l’Elysée parue dans le Figaro de ce matin. Autant vous le dire tout de suite, elle m’a rassurée. Je sais enfin que notre président est à son poste de travail avec tout ce qu’il lui faut pour faire du bon boulot : deux pots à crayons, deux lampes à six ampoules pour y voir bien clair, des encriers (ça de nos jours je me demande à quoi ça peut lui servir), une garniture en maroquin, des boîtes à tiroirs, un buvard, un bloc-notes, un répertoire à spirale, quelques bibelots, deux grosses zapettes, un téléphone portable. Derrière on aperçoit des photos encadrées, Cécilia, le général de Gaulle, deux groupes, un bébé dans les bras d’un jeune garçon et sans doute de leur père, bref une ambiance familiale et paisible très bon chic bon genre. Deux détails me troublent cependant. Notre président téléphone d’un poste fixe qui l’est désespérément. On le voit rivé à son siège par un fil en tire-bouchon qui a en plus l’air d’être trop court. Il ne peut même pas se lever pour parler en regardant par la fenêtre, ce qui est pourtant une attitude des plus favorables à l’épanouissement des grandes idées. Et pas l’ombre d’un ordinateur, même portable… J’y suis, c’est parce qu’il ne fait que poser. Ouf !

LCR

La candidate LCR de ma circonscription s’appelle Jacqueline Guillotin. Pour une révolutionnaire 100 % à gauche c’est carrément de la prédestination. Si elle était élue ce ne pourrait être que d’une courte tête.

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Diversité

C’en est fini des Français issus de l’immigration. On parle maintenant des Français issus de la diversité. C’est mieux qu’une trouvaille de vocabulaire car il était temps. Parce qu’il y a aussi les Français issus de la féodalité, des unions royales, des rattachements, des annexions, de la colonisation, de la conquête et même d’une transaction commerciale. Enfin, les Gascons, les Bretons, les Normands, les Savoyards, les Picards, les Limousins, les Périgourdins, les Saintongeais, les Vendéens, les Champenois, les Antillais, les Tahitiens, les Bourguignons, les Solognots, les Berrichons, les Landais, les Languedociens, les Provençaux, les Francs-Comtois, les Alsaciens, les Lorrains, les Flamands, les Catalans, les Béarnais, les Basques, et même les Corses et les Centristes vont pouvoir exister en tant que tels. Que ceux que j’ai oubliés dans ma liste me pardonnent, il n'y a pas malice.
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La Gauche vidée ?

Après avoir vidé le Front national, Sarkozy s’attaque à la Gauche. Hier avec Guy Mocquet il est allé jusqu'aux communistes. Personne n’a rien vu venir. Pourtant, l’invocation des mânes de Jaurès et de Blum aurait dû donner l’alerte. Le PS ahuri crie au débauchage pour masquer le début de sa débandade. Heureusement que les groupuscules gauchistes sont bien vivaces

Grain de poivre.

Salut Royal !

Royal ne se présentera pas aux législatives. Pour éviter les fatigues d'une nouvelle campagne et l'humiliation d'une nouvelle défaite ou parce que ses petits camarades en ont soupé, on ne sait. En attendant durant huit mois, elle se sera bien amusée. Elle aura été, vu a posteriori car on a quand même eu chaud, un merveilleux faire-valoir à Sarkozy. Il lui restera toujours de cette aventure de beaux souvenirs, une garde-robe bien montée et des dents toutes neuves.

Grain de poivre

Présidence de la République

Moi qui comptais être candidate à la présidence de la République en 2012, je préfère vous prévenir dès maintenant, je renonce. Je ne tiens pas à être la dernière personne en France à pouvoir passer trois jours chez des amis.

Grain de poivre

Prévisions électorales

Il en est du résultat des élections comme de l’échographie anténatale. La prévision certifiée gâche l’angoisse délicieuse et redoutée de l’attente du résultat : garçon ou fille, droite ou gauche ? Hier grâce à internet je savais dès le milieu de l’après-midi que Sarkozy était élu, à cause d’internet j’ai été privée de ma dose d’adrénaline présidentielle.

Grain de poivre

Villepin

Je n’ai pas d’affection particulière pour Dominique de Villepin, pas d'antipathie non plus. Rien. Mais force m’est de reconnaître qu’il aura rendu à Nicolas Sarkozy un signalé service en faisant tourner la boutique jusqu'au bout tout en sachant  que personne ne lui en saurait particulièrement gré. Par principe. Pour l’honneur.

Grain de poivre

Parti communiste

On aurait tort de se réjouir de la déroute du PCF. Ce n’est que l’arbre qui cache la forêt. Si on additionne les voix de Buffet, Besancenot, Schivardi et Laguiller on totalise 8 % des voix. Ca fait pas mal. S’ils ne traînaient derrière eux que la haine du riche, qui l’est d’ailleurs assez vite, ça ne serait pas trop grave. Une fois tout le monde réduit à la pauvreté on n’en parlerait plus. Mais c’est oublier leur capital inépuisable de haine qui a tout de même abouti quelle que soit leur obédience (léniniste, trotzkyste, stalinistes, maoïste, castriste, kimilsungiste, polpotiste, etc.) à semer la terreur et à liquider sans état d’âme des centaines de millions de gens qui n’étaient pas tous des exploiteurs de l’homme par l’homme. Les jeunes générations qui soutiennent ces candidats pas si candides que ça n’ont aucune idée du cauchemar qu’a été et qu’est encore le communisme, même revêtu comme en Chine de la peau du loup (ou de l'agneau ?) libéral.

Grain de poivre

Marronniers

Quand on va voter, il n’y a pas que le bulletin dans l’urne. Pour ceux qui comme votre fidèle Grain de poivre votent dans une école primaire, c’est aussi une ambiance, celle des préaux qui résonnent, des dessins d’enfants accrochés au mur en rang d’oignons, des bancs de bois et de métal, des portes aux poignées hautes, des géraniums à la fenêtre de la concierge. Tout un tas de petits clins d’œil familiers qui réveillant furtivement les sensations de l’écolier que nous avons été ravive notre appartenance à la communauté nationale, légitiment définitivement notre démarche. Mais la récompense, ce sont les marronniers, l’arbre d’uniforme de toute cour de récréation qui se respecte. Leur nombre signe l’importance de l’école. Comme les élections ont souvent lieu aux beaux jours, ils nous offrent leurs frondaisons intenses, leur fleurs généreuses, leur sérénité républicaine : quel que soit le choix des citoyens, on pourra compter sur eux, et la France avec.

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Révolutions

Personne n’aurait l’idée d’affirmer que les gauchistes ne sont pas révolutionnaires. Pourtant, toujours accrochés aux vieilles utopies du 19^e siècle et du début du 20^e, ils sont fondamentalement réactionnaires. Rien de nouveau dans leur discours, toujours les mêmes rabâchages éculés en dépit de tous les échecs historiques, de toutes les vies broyées. C’est donc que la révolution vue par les gauchistes est réactionnaire. La vraie révolution est permanente, dynamique, innovante. Elle passe par chacun de nous. C’est tous les jours que nous devrions nous remettre en cause, nous et nos bonnes vieilles routines si confortables.

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Façons de parler

Royal a déclaré à propos de la façon de penser de Sarkozy : « Si moi je m’étais permise de dire des énormités pareilles… » En effet.
Aujourd’hui, vendredi 13, le Loto met en jeu une super-cagnotte. Un quidam qui tente régulièrement sa chance avoue être un joueur invénéré.
Le cuir est amusant, le solécisme consternant.

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Logés, nourris

Je suis tout à fait d’accord avec Royal quand elle dit « plus de ministres avec toute la famille logés, nourris, blanchis aux frais de la République ». Mais j’y pense, n’avons-nous pas eu un président de la République bigame et socialiste dont nous autres pauvres contribuables avons entretenu les deux ménages ?

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Regroupement familial

Si j'en crois "Le Parisien" de ce matin, Angelo H., ce jeune de 32 ans d'origine togolaise interpellé à la gare du Nord pour avoir sauté le portillon, né de père inconnu, est arrivé en France à l'âge de 10 ans dans le cadre du regroupement familial. Mais d'après "Le Figaro", il est en situation irrégulière. Comment peut-on être regroupé familialement sans être précédé de sa famille et quand on est regroupé familialement comment peut-on être en situation irrégulière ? J’ai dû louper un épisode.

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Drapeau

Moi qui suis née à Madagascar et qui ait passé toute mon enfance aux colonies, j’aime bien le drapeau bleu-blanc-rouge et la Marseillaise. C’était superbe le défilé du 14 Juillet à Saint-Louis-du-Sénégal avec les tirailleurs tirés à quatre épingles et les troupes indigènes montées sur leurs petits chevaux nerveux et piaffants. Noirs et Blancs, tout le monde manifestait son enthousiasme (mais oui). La France, lointaine alma mater, où bien peu avaient mis les pieds nous aimait, c’était sûr, et nous en retour nous l’aimions. Naïvement.

Au passage je note que c'est le lendemain du 20 mars, jour où j'ai publié la note "Il ne faut jamais désespérer" que Royal s'est emparée du drapeau et de la Marseillaise. De là à voir un lien de cause à effet...

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Rafle à l'école maternelle

On est quand même étonné d’entendre qualifier de rafle l’interpellation du grand-père chinois et clandestin d’un enfant de parents étrangers eux-mêmes sans papiers. Il est vrai que ça n’est pas de jeu, cueillir les gens là où on est à peu près sûr de les trouver, avouez que la police exagère. Quand à la directrice de l’école maternelle qui est intervenue dans l’histoire, c’est carrément une résistante cuisinée par la Milice.
Très curieux cette confusion des genres. Alors que j’étais responsable de la bibliothèque du comité d’entreprise, j’ai été traitée de « nazie » par les membres CGT et FO parce que j’avais affiché la liste des gens qui, apparemment, sauf erreur de ma part, auraient  par inadvertance (j'y mettais les formes) oublié de rapporter des livres. J’imagine que les Juifs auraient bien aimé ne subir que des persécutions ce cet acabit.

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Europe

Nous avons eu vendredi dernier sur la 3 un film de propagande de la meilleure veine : « Nous nous sommes tant haïs ». Dommage qu’il n’y en ait pas plus souvent. A la fin malgré des haines tenaces les rancunes s’estompent, tout le monde s’embrasse, ou presque, les politiques signent le traité instituant la CECA, le héros allemand épouse l’héroïne française, et pour les nombreux enfants tous les espoirs sont permis puisqu’ils ont déjà un fils de cinq ans. L’Europe peut commencer à exister.
Cinquante sept ans plus tard la famille s’est considérablement agrandie, la désunion menace. On est en plein psychodrame façon Dallas. Comment restaurer l’harmonie primitive ? On attend le prochain téléfilm. Ca donnera peut-être des idées à nos candidats.

http://www.gouvernement.lu/dossiers/union_europeenne/ceca/index.html
http://www.touteleurope.fr/fr/union-europeenne/ue-comment-ca-marche/les-traites-et-le-droit-communautaire/les-traites-de-rome-1957.html

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Il ne faut jamais désespérer

Avec cette campagne présidentielle, des tabous cèdent. Royal comme Sarkozy prononcent les mots longtemps défendus de « nation » et de « patrie ». Il n’y a pas si longtemps, on était précipité pour moins que ça dans le camp des fascistes. Tout les deux préconisent un service national obligatoire. Ils prônent la restauration de l’autorité des adultes sur la jeunesse. Et s’élèvent l’un comme l’autre contre l’assistanat gratuit. Qui l’eût cru ?

La vie des autres

Voilà un bon film et qui plus est un bon film allemand (c’est rare). Eh oui, c’était ça la démocratie populaire. Pour les moins de 40 ans c’est sans doute une découverte. Mais pas pour les autres. Tout le monde savait comment ça se passait « de l’autre côté du rideau de fer ».
En 1979 j’ai fait la connaissance en Algérie d’une jeune Allemande de l’Est, Sylvia Diouani, qui avait épousé un Algérien venu poursuivre des études en RDA dans le cadre de la coopération et de l’amitié indéfectible des peuples en marche vers le socialisme. Elle m’a confié avoir épousé cet homme pour être enfin libre !

http://www.commeaucinema.com/film=66122.html

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Candidatures

M. Bové ne sait pas encore s'il a le nombre requis de signatures de soutien à sa candidature à la présidence de la République. J' espère bien que non car je suis scandalisée qu’on puisse briguer la magistrature suprême en étant sous le coup d’une condamnation. On ne peut pas à la fois servir la loi et se placer au-dessus d’elle.

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Identité nationale

Les mêmes qui brandissent à tout bout de champ le drapeau de l’exception française et du modèle français réunis poussent des cris d’orfraie quand il est question d’identité nationale. Quelque chose m’échappe. « Identité française » serait- il plus correct ? Pourtant les cartes d’identité sont explicitement nationales et personne ne s’en est encore ému…

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Staline

Ce soir à la télé on instruit le procès de Staline, cet affreux tyran. Il est bien commode Staline. Parce que, comme chacun sait, ce n’est pas le communisme qui est condamnable mais ceux qui l’ont dévoyé. Comment expliquer autrement que, chez nous, en France, le pays des droits de l’homme, le Parti communiste ne soit pas stigmatisé pour son totalitarisme à l’instar du NSDAP ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/NSDAP
http://fr.wikipedia.org/wiki/Staline
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Ames sensibles

Hier soir Chirac nous a déclaré son amour, ce matin Villepin à la radio versait une larme émue sur son affection pour le susnommé, dernièrement Royal nous parlait avec un cœur de mère. Demain, les battus verseront des torrents de larmes. Retour au XVIIIème siècle.

Un peu plus tard j'entends que Sarkozy est ému et Alain Juppé  touché.

http://www.al1jup.com/

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Communauté catholique

J’ai sursauté en entendant que « la communauté catholique » était hostile aux manipulations génétiques sur l’embryon. L’hostilité dont il est question n’est pas une nouvelle mais la communauté si. Jusqu’à présent il me semble que ladite communauté s’appelait l’Eglise, et cela depuis près de deux mille ans. Sommes-nous contaminés par le modèle américain ou obéissons-nous au terrorisme intellectuel des nouveaux bien-pensants ?

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Appauvrissement

Je ne sais pas si la France s’appauvrit mais quand je vois des carrefours tout neufs plantés comme des jardins publics en rase campagne je me dis qu’on doit bien trouver l’argent quelque part.

Herr Doktor

En Allemagne la qualité de « Doktor » figure en toutes lettres sur les papiers d’identité. Elle fait partie de l’état-civil. Les Allemands adorent les titres. « Herr Doktor Ingenieur », ça ronfle et sa pose son homme ; et même sa femme, Angela Merkel est « Frau Doktorin ». Eh bien, une directive européenne projette de mettre fin à cet usage ancestral bien innocent qui ne coûte rien à personne et fait plaisir aux titulaires. Franchement, est-ce pour des âneries de cet acabit qu’on a créé l’Union européenne ?

 Pas de lien ou rarement pendant les vacances scolaires car je suis en zone blanche, la liaison internet est problématique.

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Ad nauseam

Il est des mots, beaux à l’origine, tellement galvaudés, ressassés par les maîtres à bien penser que les entendre me flanque la nausée.
« Solidarité » se porte encore gaillardement malgré ses 27 ans. Rappelez-vous, si vous aviez l’âge de raison, la solidarité, ça c’était une valeur neuve à laquelle personne n’avait songé auparavant. La charité n’avait plus qu’à aller se rhabiller, elle sentait trop sa dame d’oeuvres.
Le substantif « citoyen » transformé en adjectif est furieusement tendance. Il est vrai que « civique » est du dernier ringard avec ses relents honnêtes et appliqués. Tandis que « citoyen » vous a un petit air décidé et militant témoin de votre implication dans le vécu de la société (vous voyez que je peux m’y mettre). Les auteurs de blogs sont même promus au rang de « journalistes citoyens ». J’avoue humblement que la première fois que j’ai entendu cette expression, je suis restée bouche bée. Etant justement journaliste je me suis demandé ce que diable ça pouvait bien être.
La dernière scie est « républicain ». Pas plus tard que tout à l’heure, un principal de collège de Seine-Saint-Denis, pardon du Neuf-Trois, déclarait qu’il avait rencontré hier Mme Royal dans le cadre de la campagne électorale mais qu’il discuterait sans problème avec tout autre candidat « républicain ». Parce que même quand on a obtenu les cinq cents signatures réglementaires, on peut apparemment être décrété personna non grata par ses concitoyens.

www.humanite.presse.fr/journal/2005-01-11/2005-01-11-454335

www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18461

Je n'ai rien trouvé pour "républicain", sinon que "candidat républicain" ne veut dire quelque chose que si ledit candidat est membre du Parti républicain, comme aux Etats-Unis par exemple.

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Greenpeace

Mitterrand déjà se méfiait de Greenpeace. La preuve, il a fait couler le Rainbow Warrior. Quand un membre éminent de cette organisation entre dans la campagne d’un candidat à la présidence de la République, il est normal que les services de renseignements fassent quelques vérifications. Ceci dans l’intérêt même dudit candidat.

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Edito

Madame, Monsieur,

Vous le savez, notre institution a toujours été attachée à la cause des plus faibles d’entre nous. Depuis de nombreuses décennies elle œuvre à l’intégration sociale et professionnelle de ceux que le sort a laissé de côté. Aujourd’hui plus que jamais nous poursuivons notre action. Le champ de notre activité ne s’est hélas pas rétréci. Au fur et à mesure que nous apportons des remèdes aux graves problèmes auxquels nous sommes confrontés, de nouvelles difficultés surgissent. Chacun sait que la société évolue à grande vitesse, nous nous efforçons de la rattraper…

Le président,

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Camarades,

Vous le savez, notre institution a toujours défendu les plus démunis et des exclus. Cela fait plusieurs dizaines d’années que nous luttons pour que les laissés pour compte trouvent enfin une place dans la société. Aujourd’hui, nous poursuivons le combat. De plus en plus de travailleurs, de familles, de petits retraités vivent dans la précarité. Au fur et à mesure que nous avançons, les forces du capital laminent les acquis arrachés de haute lutte par la classe ouvrière. La mondialisation menace nos emplois, nos camarades immigrés réclament à juste titre qu’on leur fasse de la place. Nous ferons tout pour les rattraper…

Votre délégué,

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