Il est très difficile de savoir où on en est quand on
ne rencontre aucune opposition. Les enfants l’expérimentent à leurs
dépends : ils sont complètement déboussolés lorsque leurs parents ne
posent pas de limites à leurs caprices. Pour les hommes politiques c’est pareil.
Prenez Nicolas, non seulement il n’a en face de lui qu’une meute de
socialo-roquets qui mordent et aboient automatiquement dans l’incapacité
désolante où ils sont de proposer une alternative à sa politique* mais encore
il réussit à en circonvenir certains. Le résultat est qu’il n’a plus de
repères. La récente affaire Jean en est une belle illustration. Il ne se rend
tout simplement pas compte que son fiston n’aurait jamais été élu d’aussi bonne
heure s’il n’avait justement été son fils. Car enfin, il est étrange que ce
jeune homme soit précisément le seul depuis des lustres à connaître une
ascension politique aussi fulgurante. Même François Barouin, fils de Michel,
lui-même Grand maître du Grand Orient de France (si c’est pas un bon plan pour être
pistonné ça !), n’a été élu député qu’à l’âge de vingt huit ans et à l’époque
tout le monde s’extasiait devant sa précocité.
*Comme d’habitude je fais un procès d’intention. J’espère que le Parti socialiste ne m’en voudra pas trop. J’apprends en effet que François Hollande prend les choses en main, il propose de faire payer les riches. En voilà une idée originale et novatrice !
Grain de poivre
Les as du grand écart se recrutent partout mais il faut avouer que diriger le Grand Orient et faire bénir son cercueil par un évêque, c'est pas mal .
Bouffer du curé et boire de l'eau bénite en deux temps et trois mouvements dont un de bénédiction, voilà un beau bilan.
Gagnant-gagnant, sussurer aux uns le contraire de ce que l'on fait accroire aux autres : on ne peut guère perdre que son âme à ce jeu, mais existe t'elle réellement?
Rédigé par : Horizons indépassables | 20 octobre 2009 à 11:50